Communautés & immigration
Bien avant l’arrivée des colons, le territoire macazien appartient à la
nation algonquine (Weskarini). La colonisation de la fin du XIXe
siècle superpose à cet héritage autochtone une trame de familles
canadiennes-françaises, bientôt rejointes par des arrivées est-européennes
(polonaises, juives, ukrainiennes, russes, allemandes, italiennes)
qui donnent au village une identité très composite
[17][15].
Un épisode marquant débute en 1899 : six familles
d’origine juive s’établissent à La Macaza sur environ 750 acres
en bordure de la rivière. Entre 1901 et 1911,
d’autres familles venues d’Europe de l’Est les rejoignent ; la communauté
atteint alors quelques dizaines de foyers. L’initiative est liée à la
Jewish Colonization Association (Baron de Hirsch)
[13][14].
La présence polonaise est aussi visible dans la toponymie locale et la
mémoire des lieux : un ancien « rang des Polonais »
est attesté au XXe siècle et un chemin Joseph-Topolinski
figure aujourd’hui dans les documents municipaux, rappelant l’établissement
durable de familles venues de Pologne
[16][15].
- Fin XIXe : noyau canadien-français + mission paroissiale ; débuts des commerces et du moulin.
- 1899–1911 : colonisation juive et est-européenne (lots agricoles le long de la rivière). [13][14]
- XXe : diversité des patronymes, toponymes et métiers (drave, scieries, garages, magasins). [15]